Kevin J. Anderson est essentiellement connu pour son ‘travail’ sur les préludes et suites de Dune, avec la complicité du fils Herbert, pourtant j’ai fait la connaissance du bonhomme par l’intermédiaire de la trilogie de l’académie Jedi, il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…
Après avoir jouer avec les licences des autres, Anderson a fini par créer son propre univers de space-opera à travers les sept volumes de la saga des… sept soleils. Une forêt d’étoiles en est le deuxième.
On est dans les années 2400 et l’humanité a commencé à coloniser la galaxie, avec l’aide des Ildirans qui lui ont fourni un système de propulsion supraluminique. Ici et là on trouve quelques ruines d’une civilisation disparue, les Klikiss, qui ont aussi abandonné des robots amnésiques. C’est en étudiant ces vestiges que les scientifiques mettent au point le flambeau klikiss : une machine capable de transformer une géante gazeuse en étoile. Et là, c’est le drame.
L’humanité fait alors la rencontre des hydrogues, habitants des géantes gazeuses et naturellement peu contents de l’emploi du flambeau klikiss. Au point que les hydrogues détruisent toutes les stations d’écopage permettant aux humains de récolter l’ekli, précieux carburant pour la propulsion supraluminique et trouvable essentiellement… dans les géantes gazeuses.
Au début de ce deuxième volume l’humanité a donc pris quelques sérieuses raclées et les ildirans aussi, parce que visiblement les hydrogues détestent tout le monde. Les robots klikiss se sont avérés moins amnésiques et plus retors qu’ils ne le prétendaient, les ildirans complotent quelques sombres machinations, les humains, divisés entre différentes entités politiques, se suspectent mutuellement, etc. Bref c’est le grand bazar. L’assez bonne surprise étant que ce n’est pas aussi mal écrit que les Dune signés par Anderson et Herbert Jr.
Au menu de ce deuxième volume : du drame, de l’aventure, de l’amour… En gros. Ça reste grosso modo aussi bardé de câbles et de niaiseries que le premier opus, mais ça se lit quand même tranquillement, avec des chapitres dépassant rarement les six pages. En fait j’ai descendu l’ouvrage très rapidement. Un peu comme un téléfilm qu’on a plaisir à regarder mais dont on a oublié la moitié de l’intrigue après le générique de fin. Ça occupe agréablement les longues soirée d’hiver et c’est déjà pas mal.
de Kevin J. Anderson
traduit par Laurent Genefort
illustration de Sarry Long
éditions Bragelonne (grand format) Milady (poche)
576 pages (grand format) 720 pages (poche)
C’est donc disponible en deux format : grand format ou poche