Après quelques mois d’attente voici la suite du Mage du prince de Karen Miller, deuxième volume qui clôt le diptyque de la prophétie du royaume de Lur. Pour une fois on a une série qui se finit rapidement au lieu de s’étendre indéfiniment, avec des volumes dont les parutions deviennent de plus en plus rare (non, George R. R. Martin n’est absolument pas visé par ceci).
Le précédent volume se terminait sur un cliffhanger particulièrement difficile à digérer et le retour du sorcier démarre directement dans la foulée. Le royaume est en deuil, le prince Gar tente de maîtriser la situation, Asher dans son sillage, pendant que Morg enfermé dans le corps de Durm se débat avec l’âme de ce dernier pour essayer de sortir du coma .
Comme dans le premier roman on croise des situations parfois très convenues mais qui se laissent digérer tranquillement grâce à la tonalité du récit et à la vision toujours un peu décalée du protagoniste principal : Asher. Ce dernier fait montre d’un entêtement très prononcé lorsqu’on lui présente les choses telles qu’on les lui cachait depuis un bon moment : le destin du monde repose sur ses épaules. Et contrairement aux héros usuels qui soupirent un peu et ensuite retroussent leurs manches, Asher va en faire baver à ses amis pour se plier à son destin.
Mon principal bémol porte sur la fin qui est tout sauf surprenante, au contraire du premier volume. Mais je ne peux pas nier le plaisir que j’ai eu à lire ce récit, qui a filé très rapidement malgré un volume de texte assez conséquent (près de six cents pages). Au final on a une série point trop longue (deux volumes seulement) et qui offre un divertissement tout à fait appréciable.
Le retour du sorcier (la prophétie du royaume de Lur 2)
de Karen Miller
traduction de Cédric Perdereau
illustration de David Wyatt
collection Rendez-vous ailleurs
éditions Fleuve Noir
600 pages
Pour faire l’acquisition de ce petit pavé, deux options :
grand format ou poche
de Karen Miller
traduction de Cédric Perdereau
illustration de David Wyatt
collection Rendez-vous ailleurs
éditions Fleuve Noir
600 pages
Pour faire l’acquisition de ce petit pavé, deux options :
grand format ou poche