Les liens du sang, de Patricia Briggs

Quelques mois après L’appel de la Lune voici donc le retour de Mercedes Thompson, la mécanicienne auto spécialisée dans les modèles germaniques qui a aussi pour particularité de se transformer en coyote. Avec Les liens du sang Patricia Briggs continue d’explorer son univers des Tri-cities, au fin fond des Etats-Unis.

Après une affaire tournant essentiellement autour des loups-garous, Mercy Thompson est cette fois embarquée dans une intrigue concernant les vampires… avec un peu de démon dedans. La mécano va aussi devoir gérer ses problèmes de cœur et en apprendre un peu plus sur ce qui fait sa particularité par rapport aux autres créatures fantastiques.

Ce deuxième volume démarre au quart de tour, après un peu plus d’une dizaine de pages l’héroïne est plongée dans une panade pas possible et doit ensuite se débattre pour ne pas se laisser submerger. Tout comme dans le précédent opus la faiblesse des pouvoirs de Mercy, comparés à ceux des autres créatures, font que certains protagonistes tentent de la laisser à l’écart du problème et ne compte pas sur son aide pour le résoudre. C’est bien mal connaître ce petit bout de femme particulièrement têtue.

Les liens du sang est dans la continuité de L’appel de la Lune. Une bonne petite enquête, une héroïne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, un univers qui s’enrichit petit à petit, un peu de romance mais pas trop. Bref ça se lit tout aussi agréablement. Si la série peut continuer en restant à peu près à ce niveau, voir en s’améliorant, ce sera très bien. Notons que le troisième volume, Le baiser du fer, est déjà annoncé par le biais d’un extrait en fin de volume, à l’égal de ce qui se pratique beaucoup dans les éditions anglophones.