Le baiser du fer est le troisième opus des aventures de Mercy Thompson, la seule mécanicienne auto capable de se transformer en coyote. Après les loups-garous et les vampires, Briggs développe la société des faes. Mercy est appelée par son ex-patron pour les aider, de son flair, à identifier un tueur en série opérant dans la réserve des faes. Une fois de plus Mercy va fouiller un peu trop et continuer à chercher malgré les avertissements de ses proches.
C’est toujours aussi plaisant à lire. Le personnage de Mercy raconte ses aventures avec de nombreuses pointes d’humour qui permettent de faire passer une intrigue somme toute très classique. Ce troisième volume a cependant deux particularités par rapport aux précédents.
D’une part Briggs développe cette fois son récit autour de créatures nettement moins connues que les loups-garous et les vampires et donc plus propices à la création originale. Mercy Thompson en connait un rayon question loup-garous et est loin d’être une ignare en matière de vampires. Par contre pour ce qui est faes ses connaissances ne rempliraient pas une carte postale. Cette fois le lecteur est donc presque à égalité avec la jeune mécanicienne et découvre en même temps qu’elle l’étendu du pouvoir de certains faes.
D’autre part, à force de jouer avec le feu Mercy va cette fois se bruler et pas qu’un peu. J’ai beaucoup apprécié la façon dont Briggs traite ce passage, sans surenchère et sans céder à la facilité, ainsi que les conséquences que cela a sur son héroïne. Toute la partie finale du livre aurait pu être baclée, superficielle, trop facile ou boursoufflée de pathos, en deux mots un ratage complet. Mais grâce au talent d’équilibriste de Briggs il n’en est rien et la sortie de l’ornière que doit réaliser l’héroïne à la fin de l’ouvrage en est probablement la partie la plus intéressante. Ce sera évidemment avec plaisir et curiosité que je lirai le prochain volume, notamment pour voir comme Mercy affronte sa réalité.
Le baiser du fer (Iron Kissed)
de Patricia Briggs
traduit par Lorène Lenoir
illustration de Daniel Dos Santos
éditions Milady
416 pages (format poche)
une question me viens a la lecture de ce troisieme opus :
l’auteur ne serait-elle pas une adepte des rpgs de la maison white wolf ?
vampire, werewolfs, changelins, a quand les mages ? 🙂
… probablement pas. On voit que tu découvres la bitlit :p
La plupart des univers du genre contiennent des vampires et des loups-garous, c’est un peu le minimum syndical en la matière. 😉