Après un premier épisode qui m’avait fait plutôt bonne impression Georgina Kincaid, la libraire succube, revient dans Succubus nights, toujours sous la plume de Richelle Mead.
Et l’on voit que la vie se complique singulièrement pour Georgina. Entre la relation qu’elle tente d’entretenir avec Seth, son auteur fétiche, le comportement curieux de son collègue Doug et le retour dans son existence d’un ancien compagnon de route, à savoir l’incube Bastien, les choses ne vont pas en se simplifiant.
Si l’on passe sur l’intrigue concernant Doug, sans grand intérêt, et sur les déboires de Bastien dans ses tentatives de séduction, finalement très prévisible, l’intérêt du récit tourne à nouveau autour de la relation entre Georgina et Seth et sur les difficultés qu’il y a à vivre la dite relation sans coucher ensemble. A moins de vouloir faire perdre quelques années d’espérance de vie à Seth, ce que la succube se refuse catégoriquement à faire.
Une fois encore ces péripéties sentimentales pourraient être ennuyeuses à souhait et pourtant c’est ce que m’a motivé à avancer dans le récit. D’une manière générale je sens dans cette série comme un motif en filigrane sur la rédemption. Avec peut-être l’espoir qu’un jour Georgina pourra racheter sa liberté à défaut de son âme.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la bande d’immortels qui encadre la narratrice, au premier rang desquels Jérôme et Carter qui continuent leur numéro de duettistes infernal et céleste. Enfin, si le précédent volume était fort sage question cul, ce qui était un peu surprenant pour un récit concernant une succube, ce deuxième opus se rattrape largement, Georgina se pliant aux ordres de sa hiérarchie qui a besoin de récolter des âmes.
Voilà donc une série que je vais continuer de suivre avec intérêt en espérant qu’elle ne s’éternisera pas trop et saura se terminer de façon satisfaisante.
Succubus night (Succubus on top)
de Richelle Mead
traduit par Benoit Domis
illustration de Jean-Sébastien Rossbach
éditions Milady
384 pages (grand format broché)
de Richelle Mead
traduit par Benoit Domis
illustration de Jean-Sébastien Rossbach
éditions Milady
384 pages (grand format broché)
Et ce livre est évidemment disponible sur le marché : grand format ou poche