Brandon Sanderson est un jeune auteur de fantasy qui s’est vu confier la tâche de finir la série La Roue du Temps que Robert Jordan ne put terminer avant de nous quitter en 2007. Le nouveau label du groupe Hachette, Orbit, a commencé l’automne dernier en nous proposant le premier roman de Sanderson intitulé Elantris.
Elantris était une cité merveilleuse dont les habitants étaient capables des plus grandes merveilles Ceux qui étaient touchés par le Shaod intégraient la ville et devenaient pareils à des dieux, capables de prodiges d’un simple geste de la main. Mais un jour le Shaod s’est transformé en malédiction, les élantriens ont perdus leurs pouvoirs et la cité a sombré dans la ruine. Ceux que le Shaod frappe sont maintenant considérés comme morts par leurs proches et enfermés dans les ruines d’Elantris.
Dans ce premier roman de Sanderson on suit principalement trois personnages. Raoden est le prince héritier du royaume qui a émergé autour d’Elantris après la chute de la cité. Il est frappé par le Shaod et se retrouve enfermé dans l’ancienne ville prodigieuse et découvre la société qui s’y est mise en place. Sarène est une princesse d’un royaume voisin que l’on destinait à épouser Raoden, mais à son arrivé dans le royaume d’Arélon elle découvre que son futur époux est décédé (la vérité lui est cachée par le roi qui veut étouffer l’affaire). La jeune femme se retrouve alors veuve d’un mari qu’elle n’a pas eu le temps d’épouser et essaye de se faire sa place dans une cour qui la considère comme un simple ornement de couronne. Hrathen est un prêtre d’un culte opposé à ce que fut Elantris et qui considère la chute de la cité comme une punition divine. Il a pour mission d’obtenir la conversion de l’Arelon, l’un des derniers royaumes à résister encore à sa religion.
J’ignorais totalement de quoi parlait le roman avant de le commencer et je dois avouer que j’ai eu une belle surprise. Si le livre n’est pas exempt de défaut comme par exemple une fin expédiée un peu rapidement ou bien quelques facilités dans le récit, ce qui est bien normal pour un premier roman, il se lit tout de même avec pas mal de plaisir. La plume est agréable et en plus d’un récit qui fait preuve d’un peu d’originalité j’ai trouvé l’univers développé par Sanderson assez intéressant. Son système de magie est véritablement l’un des attraits de l’ouvrage.
L’un des principaux bémols est la tomaison française puisque ce livre a été divisé en deux volumes dont le plus épais atteint à peine 330 pages. Mais Orbit a depuis publié un autre Sanderson, cette fois en un seul volume de 600 pages, laissant penser que cette tomaison est peut-être l’effet d’un démarrage réalisé en parti en recyclant des ouvrages déjà programmés dans la défunte collection fantasy de Calmann-Levy.
En tout cas, Elantris est un roman plutôt sympathique, avec ses faiblesse mais aussi ses atouts qui font que je m’intéresserai certainement bientôt au roman suivant de Sanderson publié en France. Et puis ça ne fait pas partie d’une série, rien que ça le démarque de 90 % de la production de fantasy actuelle.
Elantris (Elantris)
de Brandon Sanderson
traduit par Pierre-Paul Durastanti & Alexandra Maillard
illustration de Alain Brion (grand format) Stephan Martinière (poche)
éditions Orbit
288 & 336 pages (grand format souple) 800 pages (poche)
de Brandon Sanderson
traduit par Pierre-Paul Durastanti & Alexandra Maillard
illustration de Alain Brion (grand format) Stephan Martinière (poche)
éditions Orbit
288 & 336 pages (grand format souple) 800 pages (poche)
Je n’ai lu que le premier tome pour le moment et j’apprécie beaucoup !