Le premier volume des aventures de Félix Castor (en fait le deuxième mais le premier traduit en français) m’ayant laissé une bonne impression c’est avec joie que je me suis occupé de l’opus suivant intitulé La mort dans l’âme, toujours sous la plume de Mike Carey.
Comme tout le monde les exorcistes meurent un jour ou l’autre et c’est ce qui vient d’arriver à l’un des collègues de Félix Castor. Là où les choses deviennent un peu plus compliquées c’est lorsque la veuve demande de l’aide à Castor pour… exorciser son défunt mari. En parallèle on l’engage afin de prouver l’innocence d’un homme qui aurait été hanté par une tueuse en série morte des décennies auparavant. Enfin il doit garder un œil sur son ami Rafi, possédé par un démon et dont une praticienne peu recommandable essaye d’obtenir la garde. Bref Castor ne chôme pas.
On continue dans la droite ligne du précédent volet des enquêtes de l’exorciste. Donc un récit toujours classique dans sa structure, avec deux enquêtes en apparence sans lien mais qui bien évidemment finissent par se rejoindre. Mais aussi le personnage de Félix Castor qui donne toujours cette impression de décalque de John Constantine. Ayant en parallèle continuer ma lecture du comics Hellblazer je maintiens la relation entre les deux personnages, notamment leur façon de bien faire sentir au monde entier qu’ils ne se laisseront pas marcher sur les pieds indéfiniment sans présenter la note un jour ou l’autre, avec les intérêts s’il vous plait.
L’univers de Castor baigne toujours dans cette ambiance britannique déclinante, dans ce pays qui n’arrive pas à se décider sur quoi faire de ces morts qui reviennent perturber les vivants, cette vieille nation dont les beaux jours ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Ce livre peut tout à faire se lire indépendamment des précédents puisqu’on est dans ces bonnes séries de romans où l’auteur prend la peine de remettre les éléments bien en place au début du récit, ce qui est toujours une bonne chose lorsqu’on laisse trainer une série de côté pendant un long moment. De la même façon la fin clôt elle aussi les fils narratifs (à l’exception de celui concernant Rafi qui semble le fil rouge de la série) permettant au lecteur de reposer l’ouvrage sans s’inquiéter de la suite. En tout cas j’espère que l’on continuera à voir les aventures de Félix Castor arriver par chez nous.
La mort dans l’âme (Dead men’s boots)
de Mike Carey
traduit par Christophe Cuq
illustration de Lapao
éditions Bragelonne
456 pages (grand format)
de Mike Carey
traduit par Christophe Cuq
illustration de Lapao
éditions Bragelonne
456 pages (grand format)
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