Déjà le troisième opus du livre de Cendres de Mary Gentle. Jusqu’ici, le cycle s’annonçait très bon, que ce soit dans le premier ou le deuxième volume. Voyons un peu si la qualité se maintient dans les Machines sauvages.
Après avoir réussi à s’échapper de Carthage, grâce à l’aide sa compagnie, Cendres remonte vers la Bourgogne et Dijon assiégée par les Wisigoths. La santé de Charles le Téméraire inquiète ses partisans. Le dernier des ducs de Bourgogne a été blessé lors de la bataille au cours de laquelle Cendres fût capturée et sa convalescence ne présage rien de bon pour le dernier bastion de résistance aux envahisseurs.
Ce troisième volume est en grande partie consacré aux diverses manoeuvres politiques & diplomatiques entourant le siège et l’état du duc Charles. On suit aussi les réflexions de Cendres à propos des Machines Sauvages qui se sont révélées à elle à la fin du précédent tome. Enfin, on continue de voir les échanges de mail entre le traducteur et son éditrice, tous deux consternés par le contenu de l’ouvrage mais aussi emballés par les découvertes archéologiques qui semblent avoir lieu en Tunisie.
Dans l’ensemble, le bouquin est au même niveau que les deux précédents. L’univers recréé par Gentle est toujours aussi riche et foisonnant de détails. Le fil narratif dans notre présent laisse toujours aussi curieux à propos de la réalité du récit consacré à Cendres, les révélations se succédant en attisant cette curiosité. Cependant, je trouve une certaine longueur sur la fin de l’ouvrage, toute la scène de chasse étant bien trop lente à mon goût. On aurait probablement pu faire l’économie de quelques dizaines de pages qui n’auraient pas manqué le moins du monde à ce grand récit historique.
Il me reste maintenant à lire le quatrième et dernier tome du livre de Cendres en espérant que la conclusion de cette grande aventure sera à la hauteur des promesses semées depuis le début.
Les Machines sauvages (The Wild Machines)
de Mary Gentle
traduit par Patrick Marcel
illustration de Guillaume Sorel (grand format) & Alain Brion (poche)
collection Lunes d’encre (grand format) Folio SF (poche)
éditions Denoël (grand format) Gallimard (poche)
448 pages (grand format) 544 pages (poche)
de Mary Gentle
traduit par Patrick Marcel
illustration de Guillaume Sorel (grand format) & Alain Brion (poche)
collection Lunes d’encre (grand format) Folio SF (poche)
éditions Denoël (grand format) Gallimard (poche)
448 pages (grand format) 544 pages (poche)
Toujours deux formats disponibles pour ce troisième opus : le grand format ou le poche
encore une fois un tres bon recit, une bonne suite et surtout un concept qui ne prends pas trop cher malgre la disparition de l’effet de surprise.