L’année dernière, j’avais eu le plaisir de lire les deux premiers volumes des révélations de Riyria, de Michael J. Sullivan. Si La conspiration de la couronne et La tour elfique n’était pas des chefs d’œuvre révolutionnant le genre il s’agissait tout de même de lectures fort agréables. Et après deux volumes en papier, on passe cette fois au format numérique.
Les plans de l’église de Nyphron ont été sérieusement contrarié dans le précédent volume, mais les conspirateurs ont réussi à retomber sur leurs pattes en propulsant la jeune Thrace impératrice, sous le nom de Modina. Seul soucis : elle ne parle pas, ne se nourrit pas, bref, ça s’annonce plutôt compliqué. C’est ainsi que la jeune Amilia, cuisinière du palais, se retrouve un peu par hasard propulsée comme secrétaire de l’impératrice. A charge pour elle d’en faire un personnage présentable au peuple.
A l’autre bout du continent, Mélengar est assiégé par les armées impériales. La princesse Arista voudrait aider son frère à sauver son trône, mais Alric préfère la garder à porter de main, craignant que sa réputation ne desserve son royaume. Arista décide donc d’aller elle-même négocier un accord avec l’armée de nationalistes qui menace l’empire. Et pour se faire, elle se paie les services des deux compères qui opèrent sous le nom de Riyria. C’est l’occasion pour Royce et Hadrian de se lancer dans de nouvelles aventures.
Je l’avoue, ce fut un plaisir de retrouver les deux aventuriers et de parcourir avec eux le pays. Comme dans le deuxième opus, Sullivan continue de développer son univers et de l’enrichir. Les plans de l’église de Nyphron pour dominer le continent sont plutôt bien partis, mais les grains de sables sont encore là pour gripper la mécanique. C’est aussi l’occasion pour l’auteur de creuser un peu le passé de nos deux héros et d’en apprendre plus sur leurs origines, en particulier sur Hadrian et son héritage. La situation finale laisse présager encore de belles aventures pour le duo. La fin du roman laisse aussi penser que l’on n’a pas fini d’en apprendre sur ce qu’il se trame en coulisse, certains personnages semblant en savoir plus qu’il n’y paraît au premier abord.
Après trois volumes, me voilà arrivé à la moitié de cette série et il ne sera pas difficile de me convaincre de continuer.
L’empire de Nyphron (Nyphron rising)
de Michael J. Sullivan
traduit par Mathilde Roger
illustration de Marc Simonetti
éditions Milady
456 pages (numérique)