La semaine dernière, j’avais pour la première fois participé au Top Ten Tuesday, mais en utilisant le thème de la semaine précédente. Je vais renouveler l’expérience, mais cette fois ce sera avec le même thème que tout le monde. Je vais donc vous proposer dix auteurs dont je n’ai lu qu’un livre mais dont j’aimerai en lire d’autres. Rappel : Initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani, le Top Ten Tuesday consiste à donner un Top 10 différent tous les mardi, chaque semaine proposant un thème différent. Cette semaine aussi Lelf y participe.
– Paolo Bacigalupi. La lecture de son premier roman, La fille automate, a été l’une des expériences de lecture marquantes de ces dernières années. La richesse de l’univers créé, avec une multitude de détails crédibles, conjugué à l’exotisme du décor choisi en ont fait un livre qui laisse une impression durable. Je n’espère pas trop retrouver une telle qualité et une telle claque dans ses autres textes, mais si le reste de son œuvre est ne serait-ce que moitié moins bon, cela me laisse encore de bonnes surprises à venir.
– Hannu Rajaniemi. Ce finlandais qui écrit en anglais m’a probablement asséné l’une de mes plus grandes claques de SF de ces dernières années. Son premier roman, Le voleur quantique, parvient à mêler space opera, hard science, post-humanisme tout en jouant sur les références à l’univers d’Arsène Lupin. L’auteur ayant écrit deux suites, il est évident que je vais le lire à nouveau un jour ou l’autre.
– Olivier Gechter. Après quelques déconvenues avec les auteurs français du côté du space-opera, j’ai eu cette année une bonne surprise avec Le Baron Noir, novella d’Olivier Gechter. L’univers steampunk précis et réfléchi m’a emballé et les petites références à Batman on fait office de cerise sur ce beau gateau. L’auteur ayant continué d’utiliser cet univers dans une deuxième novella, et travaillant apparemment sur une troisième, je ne peux que le suivre dans cette aventure.
– Catherynne M. Valente. J’ai du retard dans mes chroniques, ce qui explique que je n’ai pas encore pu vous dire tout le bien que je pense d’Immortel, premier roman traduit en français de Catherynne M. Valente. Et bien que l’année 2014 ne soit pas encore terminée, sachez que ce conte fantastique se hisse sans soucis dans mes meilleures lectures de l’année. Si pour l’instant aucun autre texte de Valente n’est disponible en français, je n’hésiterai pas passer à sa langue originale pour me pencher sur le reste de son œuvre, notamment sa série Fairyland dont les titres sont intriguants.
– Kim Newman. Une Angleterre dans laquelle un Dracula victorieux de Van Helsing a pris le pouvoir, voilà le postulat de départ de Anno Dracula, le seul roman de Kim Newman que j’ai lu pour le moment. Sa façon de réécrire l’histoire de Jack L’éventreur dans ce monde alternatif, tout en explorant les différentes conséquences de ce changement, m’avait vraiment séduit lors de la lecture de ce livre. Sachant que Newman en a écrit plusieurs suites, à commencer par Le baron rouge sang, il est naturel de le trouver dans cette liste.
– Jean-Philippe Depotte. Voila un autre auteur dont j’ai lu le premier ouvrage il y a maintenant un bon moment. Et bien que les années ont passé, Les démons de Paris me laissent encore un souvenir assez précis. Il serait donc temps que je me replonge dans les autres romans de Depotte, d’autant plus que j’en ai deux en stock : Les jours étranges de Nostradamus et Le chemin des dieux.
– L. L. Kloetzer. Il ne s’agit pas tout à fait d’un auteur, mais en réalité de deux puisque c’est sous ce nom que se cachent Laure et Laurent Kloetzer. Si Laurent a déjà mené carrière en solo, il est notamment l’auteur du Royaume blessé, un pavé de fantasy qui attend toujours que je me décide à m’en occuper, leur première collaboration eut pour résultat Cleer, un étrange roman aux contours un peu flou. La lecture de ce curieux ouvrage m’a bien plu à l’époque et le duo ayant récidivé l’année dernière avec Anamnèse de Lady Star, je compte bien lire à nouveau leur plume un jour ou l’autre.
– Jacqueline Carey. Il aurait été dommage de ne pas mettre un peu de fantasy pure dans cette liste et c’est chose faite avec Jacqueline Carey. Avec un point de vue original, celui d’une courtisane, La marque, premier volume de sa trilogie Kushiel, offrait un regard différent sur les jeux de pouvoir. Et si le premier volume a une fin qui conclu assez bien l’intrigue, je suis curieux de voir ce que Carey en a fait par la suite.
– Serguei Loukianenko. Au milieu des années 2000, deux films russes un peu étranges, Night Watch et Day Watch, arrivèrent sur les écrans. Apprenant qu’il s’agissait d’une adaptation de romans russes et qu’au moins une partie de ces derniers étaient traduits en français, je me suis donc intéressé à Les sentinelles de la Nuit. Et j’ai été plutôt emballé par cette fantasy urbaine particulière, tant par le côté un peu exotique que propose un récit se passant en Russie que par les idées même à la base de cet univers. Bref, un jour ou l’autre, je finirai bien par lire Les Sentinelles du Jour.
– Ted Chiang. Le lecteur du blog ont pu lire il y a quelques années déjà la chronique que je fis de La tour de Babylone, premier recueil de textes de Ted Chiang. Et si je n’ai rien lu de lui depuis, ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque. Mais Chiang souffre d’un grand défaut : il produit très peu. Treize nouvelles en vingt-trois ans. Ceci dit, cela en fait toujours cinq qui ont été publiées depuis La tour de Babylone, dont certaines traduites de l’anglais.
Je n’ai lu aucun livre de ces auteurs mais j’aimerai beaucoup découvrir Kushiel =D