Tranquillement, je poursuis ma lecture en anglais des romans de Neal Asher dans l’univers du Polity. Après Gridlinked et The Line of Polity, place au troisième volume de la série Agent Cormac : Brass man. Voyons un peu comment se poursuivent les aventures de Ian Cormac, agent du Polity.
La traque de Skellor avait amené Ian Cormac sur Masada et avait précipité les plans du Polity pour la planète. Mais le scientifique infecté par la technologie Jain a réussi à échapper à l’agent du Polity. Ce dernier reprend donc sa traque.
La base de Brass Man est un peu la même que celle du précédent roman. Les éléments irrésolus de The Line of Polity entraînent de nouvelles péripéties et nous emmènent visiter une nouvelle planète hors du Polity, Cull. C’est l’occasion pour l’auteur de proposer de nouvelles faune et flore, pas franchement plus sympathiques que celles de Masada. Asher s’est semble-t-il fait une spécialité de décrire des mondes tous plus dangereux les uns que les autres.
Comme dans les deux précédents volumes, on a une intrigue qui avance assez rapidement avec son lot de rebondissements et toute une collection de personnages, dont certains sont introduits dans ce volume. Il est assez plaisant de retrouver Mr. Crane et son comportement en apparence aberrant est l’un des points intéressant du livre. Le reste de la distribution est assez varié et intéressant. Néanmoins, je mettrai un bémol à propos de Skellor. Les méchants de Asher ont tendance à cumuler un peu tout ce qui fait un méchant (déloyal, sadique, etc.) et Skellor n’y fait pas exception
J’ai replongé facilement dans cet univers. Asher recontextualise assez rapidement les éléments nécessaires à la bonne compréhension du récit. Le récit avance assez rapidement, malgré un volume de texte assez important, et est assez bien chargé en action. Je trouve un côté un peu répétitif à la chose, puisque l’on repart sur un schéma incluant la découverte d’un nouveau monde et la poursuite d’un fragment de Dragon. Mais cette fois, l’évolution de Cormac semble plus prononcée et je suis curieux de voir comment l’auteur va poursuivre ces changements. L’autre point intéressant sur l’univers développé dans cette série concerne le Polity lui-même. En effet, on voit apparaître dans Brass Man des divergences d’opinion assez marquées entre les IA qui le composent. Il est possible que tout ne soit pas que tranquillité et sérénité dans cette organisation. Voilà qui pourrait offrir des développements intéressants dans les romans suivants de la série.
Brass Man est donc le troisième volume d’une série qui s’essouffle un peu mais qui parvient à donner suffisamment d’éléments pour me donner envie de continuer à explorer cet univers. Je devrai donc probablement lire le quatrième épisode, intitulé Polity Agent.
Brass man
de Neal Asher
illustration de Jon Sullivan
éditions Tor
environ 500 pages (poche)