Après déjà trois volumes des aventures de Tyler Locke, j’arrive au dernier épisode disponible à ce jour, Boyd Morrison n’ayant pas encore écrit de cinquième opus, la série s’arrête là pour le moment. Voyons donc si je prends toujours autant plaisir à lire cette série.
Après les aventures archéologiques avec l’Arche de Noé et le trésor du roi Midas, puis la recherche zoologique avec le monstre du Loch Ness, Tyler Locke part dans une nouvelle direction : sur les traces du mystère de Roswell. Et c’est en Nouvelle-Zélande que le périple démarre pour Tyler et son fidèle comparse, Grant Westfield, avant de les faire voyager une nouvelle fois dans différents pays.
De façon un peu curieuse, ce tome qui est apparemment le troisième publié en anglais est le quatrième publié en français. Ce qui est d’autant plus curieux que les événements de La conspiration de Roswell semblent antérieurs à ceux de L’héritage du Loch Ness. Ceci dit, l’ordre de lecture des livres n’est pas non plus excessivement préjudiciable, puisque l’intrigue de chaque épisode est séparée des autres.
Au niveau du contenu, on reste dans la lignée du reste de la série. C’est bien rythmé, on a des scènes d’action qui n’ont pas à rougir de ce que propose Hollywood. Le méchant de l’épisode a des motivations intéressantes mais il part probablement un peu trop loin par moment, l’empêchant ainsi de pouvoir vraiment s’en sortir. Morrison continue ce jeu d’équilibriste entre rationalité et fantastique, toujours à la recherche d’une explication qui ne fasse appel qu’à des faits scientifiquement plus ou moins acceptés. Il propose d’ailleurs une petite postface dans ce volume, pour démêler la réalité de la fiction concernant divers sujets traités dans l’ouvrage. On constatera ainsi que sur certains points, l’auteur n’affabule pas tant que ça.
La conspiration de Roswell a évidemment les défauts des précédents volumes. On n’échappe pas à un certain nombre de clichés et de stéréotypes, et Tyler et Grant sont toujours aussi doués pour se sortir des ennuis mais ça fait partie des habitudes de ce type de roman. Et malgré ces défauts, et au contraire d’autres ouvrages du même genre, j’aime bien cette série. C’est une sorte de petit plaisir coupable, un peu comme de regarder Arrow avec Stephen Amell.
La conspiration de Roswell (The Roswell Conspiracy)
de Boyd Morrison
traduit par Vincent Basset
éditions Bragelonne/Milady
384 pages (grand format) 480 pages (poche)
disponible en numérique chez 7switch