Poursuivant mon exploration du « nouvel » univers étendu Star Wars du côté des romans, j’ai choisi un peu au hasard Une nouvelle aube de John Jackson Miller. Un livre qui semble faire prélude à la série animée Rebels, une série que je n’ai pas encore vu. Ce sera donc le premier ouvrage de ce nouvel UE dans lequel je ne connais d’avance aucun des principaux protagonistes.
Caleb mène sa petite vie de pilote de vaisseau entre deux planètes pour une compagnie minière. Mais l’arrivée d’un nouvel administrateur, bien décidé à faire monter les niveaux de production pour satisfaire les besoins de l’Empire, va mettre son quotidien sens dessus dessous et surtout faire ressurgir un passé qu’il tentait de cacher.
Dans l’ensemble, l’intrigue est assez simple : l’Empire impose de serrer les boulons dans une mine, ce qui provoque des drames et pousse tout le monde vers la catastrophe. Mais des héros apparaissent pour tenter de s’opposer à tout ça et sauver ce qui peut encore l’être. Le pilote de vaisseau se révèle rapidement être un ancien apprenti jedi en cavale, la mystérieuse inconnue qui fouine partout est une proto-rebelle, etc. On sent bien que tout converge pour amener des personnages à former l’ébauche de la future équipe que l’on retrouve dans la série animée. Et c’est pas trop mal fichu.
Les personnages sont assez archétypaux et ça permet de bien s’y retrouver, d’autant plus que la plupart ne réapparaitront probablement ni dans la série, ni dans un autre roman. L’intrigue est assez bien rythmée, avec quelques rebondissements bien amenés et fort heureusement quelques tiroirs supplémentaires au-delà du simple « le nouveau contremaître veut faire monter les rendements ».
L’ouvrage n’est ni trop long, ni trop court. Je l’ai lu assez rapidement et plutôt avec plaisir. Et j’ai maintenant un petit peu plus de chance d’arriver à trouver le temps et la motivation pour essayer la série animée qui y est liée.
Une nouvelle aube (A New Dawn)
de John Jackson Miller
traduit par Nicolas Ancion & Axelle Demoulin
illustration de Doug Wheatley
édition Pocket
480 pages (poche)