Il y a quelques temps, j’ai parlé d’un jeu vidéo centré sur Sherlock Holmes. Il s’agissait du sixième jeu de la série auquel nous (ma femme et moi) avions joué et comme ça passait toujours bien, nous avons assez rapidement enchaîné avec l’épisode suivant : The Devil’s Daughter.
Tout comme l’opus précédent, ce jeu n’est pas centré sur une seule enquête. Ce sont donc cinq affaires qu’il faudra résoudre successivement. Et on retrouve grosso-modo la même mécanique. Il faut traquer les indices matériels, interroger des témoins et des suspects, dont on aura au préalable inspecté l’apparence pour en tirer quelques éléments, relier les indices pour parvenir à une conclusion. Cette dernière n’est pas unique et permet aussi un choix moral sur la façon de conclure l’affaire.
On retrouve aussi différents petits jeux, généralement des casse-tête à résoudre pour ouvrir une porte ou un coffre, réassembler une feuille déchirée, etc. Cet opus ajoute quelques éléments plus proche d’un jeu d’action que de réflexion : on doit par exemple maintenir le personnage en équilibre sur une poutre alors qu’il traverse un bâtiment. D’autres séquences vont impliquer une certaine discrétion, un peu à la façon d’un Assassin’s Creed ou d’un Batman Arkham. Heureusement, tous ces éléments ne sont pas trop nombreux et une partie d’entre eux peuvent être passés automatiquement si on a du mal avec et qu’on ne veut pas s’acharner.
On voit donc un glissement progressif, déjà entamé depuis deux épisodes, qui éloigne cette série du point & click et le rapproche du jeu d’action/aventure. Ce n’est pas pour me déplaire, même si j’apprécie que cet aspect ne prend pas pour l’instant le pas sur l’enquête et la réflexion. Le jeu est aussi le premier a avoir deux niveaux de difficulté : il est possible d’y jouer avec quelques contraintes supplémentaires, notamment un temps limite pour observer les interlocuteurs.
Tout comme l’épisode précédent, chaque enquête contiendra un élément d’un fil rouge qui se révèlera pendant la dernière affaire. Les choix faits pendant les affaires précédentes pourront y influencer quelques lignes de dialogues. De plus, le jeu a aussi un lien avec l’un des précédents (que je n’ai pas chroniqué ici) : Le testament de Sherlock Holmes.
Enfin, l’un des points possiblement déroutant pour celleux qui ont fait les précédents jeux est l’apparence des personnages. Celle de Holmes n’a pas beaucoup changé, par contre Watson est radicalement différent et cela peut être un peu perturbant.
Bref, encore un épisode plaisant dans cette série de jeux vidéo. Les enquêtes étaient sympathiques, notamment une qui faisait légèrement douter de la rationalité de la solution. Le gameplay évolue un peu, avec une orientation action/aventure qui se fait plus présente sans être trop envahissante. Ce sera donc avec plaisir que nous nous lancerons dans l’opus suivant, intitulé Chapter One et qui semble glisser vers une légère orientation open-world.
Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter
développé par Frogwares
édité par Frogwares
disponible sur PC, XBOX One/X/S, PS4, Switch