Le premier volume de la série Ravenor m’avait bien plu. J’y retrouvais l’univers de Warhammer 40.000 fort bien servi par la plume de Dan Abnett, qui m’avait déjà bien convaincu avec sa série Eisenhorn. J’ai donc continué l’aventure.
On retrouve Ravenor avec ses associés peu de temps après la fin du premier volume. Les découvertes faites à la fin de ce dernier incitent l’inquisiteur à revenir sur ses pattes tout en masquant le fait que lui et son équipe ont survécu au piège qui leur avait été tendu.
Discrétion oblige, les personnages ne peuvent plus se prévaloir de l’autorité inquisitoriale pour agir mais doivent au contraire faire preuve d’un peu plus de finesse. L’équipe passe donc dans la clandestinité, avec ce que cela impose comme limite pour leur action. On les verra donc devoir s’infiltrer dans des services où auparavant iels pouvaient entrer d’un claquement de doigts.
L’intrigue a pas mal de ressorts et on en apprend plus sur ceux qui voulaient se débarrasser de Ravenor. On découvre aussi que le côté comploteur/cultiste de l’intrigue est un peu plus complexe qu’imaginé au début. Et les interactions entre ces différentes entités ajoutent pas mal de piment à l’intrigue.
Dan Abnett maîtrise toujours aussi bien l’action : les combats et course-poursuite sont vraiment dynamiques et on ressent bien le côté exalté des capacités de certains personnages. Je profite aussi toujours autant de cet univers et de l’ambiance qui s’en dégage. Que ce soit par le biais des descriptions ou de la profusion de termes spécifiques à cet univers qui sonnent bien et ne me donnent pas l’impression d’être enseveli sous un vocable incompréhensible.
J’ai passé un bon moment avec ce livre. Ce fut un plaisir de retrouver les personnages et de replonger dans cet univers qui ne fait pourtant pas vraiment envie (entre pollution, violence, société oppressante, etc.). L’auteur manie toujours bien ce cadre et sait très bien vendre de l’action et des intrigues un peu tortueuses. La fin appelle clairement le tome finale de cette trilogie. Je ne devrais pas trop tarder à le lire.
Ravenor – Renaissance (Ravenor Returned)
de Dan Abnett
traduit par Nathalie Huet
éditions Black Library France
480 pages (format moyen)