King’s Quest VII : The Princeless Bride

En matière de point & click, nous jouons à la fois à des jeux assez récents, comme la série The Darkside Detective, mais aussi à de vieux classiques du genre. Le dernier en date est justement dans cette catégorie, puisqu’il s’agit du septième opus de la série King’s Quest, The Princeless Bride.

Alors qu’elle discute avec sa mère Valanice de son futur mariage, la princesse Rosella aperçoit un château à travers l’eau d’une mare et y plonge. Inquiète, sa mère saute à son tour pour la rejoindre. Mais elles sont séparées en cours de route.

Le jeu est découpé en plusieurs chapitres où l’on jouera en alternance Valanice et Rosella. Le jeu fonctionne par le biais d’un émulateur, puisqu’il s’agit du jeu d’époque, avec un doublage audio en anglais, une interface de sauvegarde un peu sommaire, etc. Bref, on sent bien que le jeu date de 1994. Mais il n’y a rien de rédhibitoire au niveau du gameplay.

L’histoire est très classique sur certains aspects mais se joue avec plaisir. On rencontre pas mal de personnages et les deux protagonistes étant projetées dans un monde qu’elles ne connaissent pas, on découvre tout ça avec elles. Ça justifie sans soucis les quelques explications que nous aurons ici et là. Les lieux visités et les personnages rencontrés sont assez variés, que ce soit dans le graphisme ou la personnalité. Si le ton est dans l’ensemble assez sérieux, le jeu n’est pas dénué d’humour et certains dialogues sont vraiment amusants. On y croise aussi quelques figurines mythologiques assez connues et plutôt bien employées.

Les énigmes ne sont pas toujours faciles et il y a même quelques situations où il faudra avoir prêté un minimum d’attention aux dialogues de certains personnages pour trouver les indices nécessaires. Ce qui est parfois un peu difficile, tant certains personnages sont ridicules ou amusants. On en oublie un peu de l’écouter sérieusement. Dans l’ensemble, on a quand même réussi à aller au bout sans trop recourir à l’aide d’une solution. Notons que ce point & click fait partie de la catégorie « on peut y mourir ». Lorsqu’une telle situation arrive, on a droit à une réplique de la protagoniste qui vient de décéder pour commenter cette situation puis le jeu se recharge juste avant la situation fatale. L’un des chapitres du jeu en particulier nous aura tué un sacré paquet de fois.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce jeu. Les personnages sont pour nombreux agréables à rencontrer et j’ai eu plaisir à discuter avec eux. Les décors sont variés et posent bien les ambiances. Des ambiances auxquelles contribuent aussi une partition musicale dont je finissais par garder quelques thèmes en tête. Enfin, le jeu est doublé en anglais et les voix correspondent bien aux personnages. Il a fallu chercher un peu sur le net comment avoir à la fois la voix et les sous-titres (en anglais aussi), mais c’est tout à fait possible.

Ce King’s Quest aura donc été un bon moment vidéoludique. L’intrigue rebondit pas mal, les personnages sont très agréables et l’ambiance visuelle et sonore en font un bon jeu. Certes, l’image n’est pas en 4K 120 fps mais je trouve qu’elle reste belle. Je suis donc bien content d’avoir sorti cette vieillerie de mon stock de point & click.

King’s Quest VII : The Princeless Bride
développé par Sierra On-Line
édité par Sierra On-Line
disponible sur PC

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