Je continue le tour de mon stock de novella de la collection Une Heure-Lumière et cette fois c’est un texte de Lucius Shepard, un autre que j’ai très peu lu jusque-là, qui y passe.
Le narrateur du texte est un auteur qui découvre par hasard l’existence d’un livre écrit par un homonyme. Ayant commandé un exemplaire, il découvre qu’il s’agit en fait d’une sorte de double. S’agit-il d’un canular ? Et si ce n’est pas le cas, ce livre serait-il la preuve de l’existence d’un univers parallèle. Le narrateur s’embarque dans un voyage en Asie du Sud-Est, sur les traces du récit de son double, pour en avoir le cœur net.
L’accroche du texte fonctionne bien et j’ai rapidement plongé dans le récit, très curieux de voir où mènerait cette quête. La plume de l’auteur porte ça bien et dans l’ensemble, ça se lit bien.
Sauf que j’ai eu un gros problème avec ce texte. Ou plutôt deux. Le sexe et la drogue. Globalement, je n’aime pas les scènes de sexe dans les livres parce que je trouve presque toujours ça mal écrit et généralement sans grand intérêt à part essayer d’aguicher bassement les lecteurices. Pour la drogue, je trouve que ça livre généralement des scènes qui sont illisibles et donc incompréhensibles pour moi. Alors quand y a les deux à la fois…
Du coup, ce qui aurait pu être une lecture rapidement expédiée avec plaisir est devenu un pensum dont j’ai étalé la lecture sur plus de deux semaines. L’ensemble mène quand même plus ou moins quelque part à la fin. Ce livre n’est pas mauvais et a certainement trouvé son public, mais je n’en fais clairement pas parti.
Le livre écorné de ma vie (Dog-Eared Paperback of my Life)
de Lucius Shepard
traduit par Jean-Daniel Brèque
illustration d’Aurélien Police
éditions Le Bélial
140 pages (poche)
disponible en numérique chez 7switch