Je continue à faire le tour ce qui existe en roman Star Wars sous la bannière Disney. Et après L’escadron Alphabet, je tente le début d’une autre trilogie qui se passe à peu près à la même époque. Voyons un peu si Risposte est aussi emballant.
L’Alliance a gagné la bataille d’Endor et l’empereur Palpatine est mort. Mais les forces impériales ne se sont pas toutes rendues, loin de là. Et lorsque Wedge part en mission de reconnaissance à travers différents systèmes stellaires, il ne s’attend pas à tomber sur plus que quelques forces impériales éparses. Akiva lui réserve une surprise de taille.
L’intrigue ne met pas trop de temps à décoller et on voit rapidement converger vers Akiva divers personnages : rebelles, impériaux et personnages plus « neutres ». On saisit assez vite quels sont les enjeux pour les différents protagonistes. Je m’attendais à voir plus souvent Wedge, puisque le récit démarre avec lui. Mais je n’ai pas été trop déçu parce que les autres personnages mis en scène étaient assez intéressants.
Une des choses que j’aimais bien dans l’ancien univers étendu pour la période post Endor, c’était le bazar entre les différentes factions impériales. On retrouve un peu de cet effet ici, avec des impériaux avec des fonctions différentes (politiques, militaires, etc.) qui essaient de se mettre d’accord sur la marche à suivre. Avec en permanence le sujet du leadership qui n’est que peu évoqué ouvertement mais qui parasite toutes les discussions.
Le livre se lit bien et assez rapidement. On a une dose raisonnable d’action, avec un peu de mouvement dans l’espace, des courses-poursuites en ville, des fusillades, etc. Bref, on ne s’ennuie pas trop.
Au final, j’ai apprécié cet épisode. Les nouveaux personnages rencontrés sont assez sympathiques. J’ai toujours plaisir à voir les bisbilles entre responsables impériaux en manque d’une direction unifiée. Et s’il s’agit du premier volume d’une trilogie, l’intrigue se termine de façon satisfaisante à la fin.
Riposte (Aftermath)
de Chuck Wendig
traduit par Nicolas Ancion & Axelle Demoulin
illustration de Scott Biel
éditions Pocket
480 pages (poche)