Depuis un moment la bitlit (ou paranormal romance comme on dit aussi parfois) se répand petit à petit à travers le paysage éditorial de l’imaginaire français. Orbit s’y est mis il y a peu avec le premier volume des aventures de Danny Valentine sous la plume de Lilith Saintcrow : Le baiser du démon.
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Bit-lit
Succubus nights, de Richelle Mead
Après un premier épisode qui m’avait fait plutôt bonne impression Georgina Kincaid, la libraire succube, revient dans Succubus nights, toujours sous la plume de Richelle Mead.
Le baiser du fer, de Patricia Briggs
Le baiser du fer est le troisième opus des aventures de Mercy Thompson, la seule mécanicienne auto capable de se transformer en coyote. Après les loups-garous et les vampires, Briggs développe la société des faes. Mercy est appelée par son ex-patron pour les aider, de son flair, à identifier un tueur en série opérant dans la réserve des faes. Une fois de plus Mercy va fouiller un peu trop et continuer à chercher malgré les avertissements de ses proches.
Jaz Parks mord la poussière, de Jennifer Rardin
Voilà quelques temps je m’étais occupé du premier volume des aventures de Jaz Parks, sous la plume de Jennifer Rardin, et j’étais plus qu’hésitant à poursuivre. Finalement je me suis quand même laissé tenter par ce deuxième opus intitulé Jaz parks mord la poussière.
Les liens du sang, de Patricia Briggs
Quelques mois après L’appel de la Lune voici donc le retour de Mercedes Thompson, la mécanicienne auto spécialisée dans les modèles germaniques qui a aussi pour particularité de se transformer en coyote. Avec Les liens du sang Patricia Briggs continue d’explorer son univers des Tri-cities, au fin fond des Etats-Unis.
Jaz Parks s’en mord les doigts, de Jennifer Rardin
On continue avec la bit-lit. Aujourd’hui c’est au tour du premier volume des aventures de Jaz Parks, sous la plume de Jennifer Rardin.
Cette fois la narratrice et héroïne ne semble pas être une créature fantastique, du moins au premier abord. Jaz, Jasmine pour la version formelle, travaille pour la CIA en tant qu’assassin, ni plus ni moins, avec une prédilection pour l’élimination des êtres surnaturels. Et une tendance à semer plus de dégâts que l’ouragan Katrina derrière elle.
Succubus Blues, de Richelle Mead
Après la louve-garou, la sorcière ou la vampire voici la succube. Il faut bien que les différentes séries du genre arrivent à se distinguer les unes des autres. Voila donc Succubus Blues, de Richelle Mead, premier volume des aventures de Georgina Kincaid.
Georgina est libraire pour gagner sa vie et succube parce qu’elle a signé un contrat. Depuis des siècles elle séduit donc les hommes pour leur voler leur vie et leur âme. Mais après de trop nombreuses années de loyaux services Georgina en a assez de se nourrir des âmes de ceux qui lui plaisent. Du coup elle ne couche plus qu’avec des minables. Et quand ça fait un siècle que cela dure il n’est pas surprenant que la libraire n’ait plus vraiment le moral.
Mais deux évènements vont égayer un peu son morne quotidien. Georgina va d’abord avoir la chance de lier connaissance avec son auteur fétiche. Mais surtout quelqu’un, ou quelque chose, commence à s’attaquer aux différents immortels de la ville.
Sur le papier ce bouquin avait de bonnes chances de me laisser sur le bas côté en cours de route. La partie errance sentimentale est assez volumineuse dans le récit, la narratrice, étant succube, est forcément obsédée par l’envie de coucher avec tout ce qui a la moindre once de virilité. Bref ça aurait pu être sacrément chiant. Et pourtant non. J’ai même dévoré l’ouvrage et je dois avouer que j’étais bien plus intéressé par la déprime de la narratrice et les quelques réminiscences de son passé (bien intégrées dans le récit) que par l’enquête concernant le mystérieux agresseur.
Et puis là au moins on a une libraire qui donne vraiment l’impression d’aimer les livres, pas comme une autre croisée dernièrement en bit-lit. D’ailleurs la plupart des passages où Georgina se retrouve confrontée à son auteur favori sont savoureux pour qui a déjà eu l’occasion de vivre ce genre de moment : rencontrer son idole et ne pas arriver à aligner trois mots sans bafouiller.
Enfin j’ai particulièrement apprécié le duo démon/ange qui gère les affaires surnaturelles de la ville, me rappelant évidemment une autre paire de duettistes mis en scène par Terry Pratchett et Neil Gaiman dans « De bons présages ».
Finalement le principal défaut du roman reste que vous devrez encore attendre jusqu’au 26 de ce mois pour en profiter. De mon côté j’attends de voir avec impatience comment notre héroïne va gérer son avenir, qui s’annonce tout sauf facile vu les choix qu’elle a du faire dans ce premier opus.
Subbucus blues (Succubus blues)
de Richelle Mead
traduit de l’anglais par Benoit Domis
illustration de Jean-Sébastien Rossbach
collection L’ombre
Editions Bragelonne
370 pages
Vous pouvez acheter ce livre : grand format ou poche
Georgina étant à la pointe de la technologie elle est sur facebook (les premiers chapitres y sont lisibles et audibles)
Witchling, de Yasmine Galenorn
Le vent de la bit-lit commence à souffler dans nos librairies et les nouvelles séries démarrent les unes après les autres. Aujourd’hui c’est le tour de Witchling, premier volume de la série « Les soeurs de la Lune » de Yasmine Galenorn.
Trois soeurs, mi-créatures féériques mi-humaines, installées sur Terre depuis peu en tant qu’agents de la CIA d’Outremonde. Le récit est raconté dans ce premier volume par l’ainée, Camille, qui se trouve être une sorcière… dont les sorts foirent lamentablement au moins une fois sur deux. Ses deux soeurs sont respectivement chat-garou et vampire.
L’appel de la Lune, de Patricia Briggs
L’appel de la Lune constitue ma troisième incursion dans le domaine de la bit-lit, cette fameuse littérature qui fait rage outre-Atlantique et met en scène de jeunes femmes dans des mondes proches du notre à ceci près qu’un certain nombre de créatures fantastiques, du genre loup-garou ou vampire, y existent réellement. Je vous ferai peut-être un jour la présentation de mes deux précédentes tentatives, l’une couronnée de succès et l’autre pas. En attendant intéressons-nous un peu à Mercedes Thompson, alias Mercy pour les intimes.
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