Les séries c’est bien de les commencer, mais c’est surtout mieux de les continuer. Ainsi je me suis penché sur le deuxième volume du livre de Cendres de Mary Gentle, intitulé La puissance de Carthage. Le premier volume m’ayant fait bonne impression, c’est avec plaisir que je me suis plongé dans la lecture du suivant.
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Fantasy
Le puits de l’ascension, de Brandon Sanderson
Il y a peu je vous parlais de L’empire ultime, premier volume de la trilogie Fils-des-Brûmes du sympathique Brandon Sanderson, surtout célèbre pour la reprise de la Roue du Temps de feu Robert Jordan. Ce bouquin m’avait fait une très bonne impression c’est pourquoi je n’ai guère tarder à m’attaquer au suivant : Le puits de l’ascension.
L’empire ultime, de Brandon Sanderson
Il y a quelques mois je vous parlais du premier roman de Brandon Sanderson, Elantris, qui se trouvait aussi être l’un des premiers livres édités par le label Orbit. Aujourd’hui je reviens sur Sanderson pour le premier volume de sa trilogie Fils-des-Brumes : L’empire ultime, et cette fois on passe aux choses sérieuses.
La salle des ossements, de David Farland
Il y a de cela quelques années Pocket entreprit la traduction de la série Les Seigneurs des Runes de l’américain David Farland (alias Dave Wolverton). La série s’était interrompue après la publication du troisième roman, laissant quelques lecteurs en plan. Après huit ans d’attente la suite, intitulée La salle des ossements, est enfin arrivée sur nos rivages, après une réédition des trois premiers ouvrages en trois tomes au lieu des six précédemment proposés (chaque roman était divisé en deux tomes à la traduction).
Elantris, de Brandon Sanderson
Brandon Sanderson est un jeune auteur de fantasy qui s’est vu confier la tâche de finir la série La Roue du Temps que Robert Jordan ne put terminer avant de nous quitter en 2007. Le nouveau label du groupe Hachette, Orbit, a commencé l’automne dernier en nous proposant le premier roman de Sanderson intitulé Elantris.
La guerrière oubliée, de Mary Gentle
Il a quelques temps de cela (en fait presque un an) Folio a commencé à rééditer le livre de Cendres de Mary Gentle. Une bonne occasion de se mettre à cette série assez conséquente, en commençant par La guerrière oubliée.
Dehors les chiens, les infidèles, de Maïa Mazaurette
Voilà un livre fort bienvenu. Point trop long et tenant tout seul. De plus Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette parvint à œuvrer dans un registre généralement peu exploité, celui de la fantasy post-apocalyptique.
Le nom du vent, de Patrick Rothfuss
Voilà un ouvrage à propos duquel son éditeur communique depuis des semaines, annonçant Le Livre de l’Année. Le nom du vent, premier volume de la Chronique du tueur de roi, étant précédé d’un bon buzz outre-Atlantique je n’ai guère tardé à m’occuper du roman de Patrick Rothfuss.
Frankia, de Jean-Luc Marcastel
Faire se croiser la fantasy et la deuxième guerre mondiale, en voilà une drôle d’idée. C’est le pari que tente Jean-Luc Marcastel avec la trilogie Frankia dont je viens de finir le premier volume.
L’esclave, de Carol Berg
« Quand y en a plus, y en a encore ». Encore une trilogie, celle des livres des Rai-Kirah de Carol Berg dont le premier volume L’esclave est sorti le mois dernier.
Seyonne est esclave depuis seize ans. Son peuple a été envahi puis asservi par l’empire Derzhi et celui qui était l’un de leurs gardiens chargés de combattre les démons et les chasser des gens qu’ils possèdent n’est plus maintenant qu’un simple esclave sans pouvoir, passant de propriétaire en propriétaire. Mais la vie de Seyonne va connaître un brusque changement lorsqu’il entre au service d’Aleksander, prince héritier de l’empire. Ce dernier ne faisant que peu confiance à ses scribes décide de se doter d’un esclave apte à lire et écrire, lui-même ayant décidé de ne pas s’abaisser à ce genre de tâche. Seyonne, narrateur du récit, va vite découvrir l’habitude de son nouveau maître à régler nombre de problèmes par des méthodes qui tendent à les faire empirer.
Tout le récit est vu par l’intermédiaire de Seyonne avec sa vision du monde particulière. Il a tenté de se déshumaniser lui-même, s’interdisant l’espoir qui ne peut être que source de déconvenue et de douleur pour un esclave. Mais certaines habitudes ont la vie dure et son nouveau maître ne va pas faire grand chose pour atténuer les envies de liberté qui petit à petit renaissent chez l’ancien chasseur de démons. Les choses vont se compliquer légèrement lorsque Seyonne va prendre conscience qu’Aleksander est l’homme qu’une prophétie lui promettait comme maître à servir dans sa lutte contre les démons. Autant dire que le pauvre esclave ne part pas favori.
L’un des attraits du livre est clairement le personnage d’Aleksander. Fils d’empereur appelé à succéder un jour à son père à la tête de la nation, mais sacrément dépourvu du tact nécessaire à l’accomplissement sans douleur de ce genre de travail. On assiste ainsi à quelques belles bévues qui créent parfois des ennuis en cascade. Mais Aleksander, au-delà de son côté borné, est aussi un homme de parole empreint d’une certaine droiture morale. Le genre à savoir reconnaître et payer ses dettes.
L’univers développé par Carol Berg contient quelques éléments assez sympathiques, notamment tous le système pour affronter les démons que je trouvais pas mal du tout. Par contre je dois avouer m’interroger sur certaines des décisions de l’empereur vis à vis des Khélid en début de récit. Il me semble s’embourber un peu facilement, mais l’on peut toujours mettre ça sur le compte du point de vue forcément limité de Seyonne. Ce dernier n’ayant pas accès à toutes les données, loin s’en faut, il ne peut que deviner certaines choses sans certitude de donner dans le vrai.
J’avoue que sur la fin y a un ou deux détails qui m’ont un peu agacé mais dans l’ensemble le livre se termine correctement, se laissant les ouvertures nécessaires pour la suite de la trilogie tout en clôturant suffisamment de fils narratifs pour permettre de s’arrêter là.
La couverture, à l’illustration sympathique, possède un gaufrage sur le titre, dans le plus pur style des éditions d’outre-Atlantique qui tend à se répandre tout doucement par chez nous. L’ensemble se lit tranquillement et la suite trouvera sans soucis le chemin de ma pile « à lire ». Bref une lecture agréable pour occuper son week-end de printemps.
L’esclave – Les livres de Rai-Kirah 1 (Transformation)
de Carol Berg
traduit par Elisabeth Vonarburg
illustration de Jean-Sébastien Rossbach (grand format) Bruno Wagner (poche)
éditions Bragelonne (grand format) Folio SF (poche)
480 pages (grand format) 624 pages (poche)
Pour les curieux l’éditeur propose les premières pages du livre sur son blog