La guerre de l’opium, de Julia Lovell

Certains événements historiques qui sont peu, voire pas connus, du grand public chez nous peuvent au contraire avoir un rôle très important dans la vision historique d’autres pays. C’est le cas de la guerre de l’opium, sur laquelle j’ai décidé de me pencher grâce à cet ouvrage.

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Stèles, de Yang Jisheng

Lorsque je souhaite lire un ouvrage sur un sujet historique, j’espère toujours arriver à trouver le « bon » ouvrage, celui qui me semblera bien construit, assez documenté, etc. Bref, je souhaite lire un livre sérieux sur le sujet en question. Parfois, je recherche un peu activement et d’autres fois je tombe un peu par hasard sur un titre qui correspond à l’un des sujets d’intérêt sur lesquels je n’ai pas encore lu. Ce fut le cas pour Stèles, de Yang Jisheng, qui traite de la grande famille en Chine de 1958 à 1961, consécutive au Grand Bon en Avant.

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La magnificence des oiseaux, de Barry Hughart

Mes lecteurs étaient censés être suspendus à ce blog dans l’attente de la révélation de mon titre préféré du catalogue Lunes d’encre. Malheureusement, Disney n’a pas supporté que je puisse faire autant de buzz et a décidé d’annoncer son rachat de Lucasfilm rien que pour me casser les pieds. Et d’annoncer un septième épisode de Star Wars dans la foulée, juste pour bien me donner envie de prier que les prophéties maya soient exactes et que 2013 ne voit jamais le jour. Bref, aujourd’hui j’ai l’impression d’être un lendemain de cuite, sans avoir eu le plaisir de descendre de la bière la veille.

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Le goût de l’immortalité, de Catherine Dufour

Après la très bonne lecture que fut le recueil L’accroissement mathématique du plaisir je ne pouvais que poursuivre mon exploration de l’œuvre de Catherine Dufour. Ce fut donc le tour de Le goût de l’immortalité, dont la suite Outrage et rébellion vient d’ailleurs de paraître.
Ce roman relativement court conte la vie de plusieurs personnages dans une Chine du XXIIème siècle où la pollution et les épidémies ont ravagé la population et poussé les survivants à s’enfermer dans de grandes tours, plus ou moins étagées en fonction d’un nouvel ordre social. En ces « temps intéressants » la narratrice nous explique petit à petit comment elle réussi à obtenir l’immortalité à défaut de la vie éternelle.
Au niveau du fond je n’ai pas eu à me plaindre. Catherine Dufour nous fait de la « vraie » SF, avec une pleine charrette d’idées intéressantes et un futur qui fait peur parce que crédible. Pour la forme, c’est beaucoup de plaisir avec cette plume que j’ai déjà fort appréciée dans son recueil de nouvelles avec encore une fois quelques passages où le style flirte avec celui d’un Stephenson.
Après la flopée de prix que ce livre a, à juste titre, ramassé les éditions Mnémos nous ont offert une réédition enrichie d’une nouvelle inédite dans le même univers et d’une sorte de postface dans laquelle Catherine Dufour nous détaille les inspirations et mille et un détails qu’elle a glissé dans son ouvrage. Le tout sous une couverture de Caza qui ne gâche rien à l’ouvrage.
Voilà donc une lecture qui n’aura pas été du temps perdu et il ne devrait pas s’en écouler beaucoup avant que je m’attaque à une autre œuvre de cette auteur qui laisse espérer de grandes choses pour le futur de la SF française.
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Le goût de l’immortalité
de Catherine Dufour
illustration de Caza
Editions Mnémos
268 pages
Pour faire l’acquisition de ce très bon roman, avec les bonus, par ici
Pour ceux qui ne veulent pas les bonus (c’est bien dommage) et préfèrent le poche, c’est par làalt