Une fois n’est pas coutume voici des mémoires et pas n’importe lesquelles. William Heaney a deux particularités peu communes. Tout d’abord il passe une part non négligeable de son temps à faire produire de faux livres, délestant des acheteurs un peu trop vénaux d’un argent qu’il reverse à un foyer d’aide aux sans-abris. Attention, on ne parle pas là de faire du faux Da Vinci Code à la photocopieuse. Il s’agit d’art, du genre qui demande beaucoup de travail et une certaine somme de talent pour produire de fausses premières éditions de classique de la littérature.