La publication de textes directement en numérique permet de remettre au goût du jour les feuilletons, comme j’ai pu en parler avec Jésus contre Hitler ou bien le Rêve Oméga. Mais c’est aussi l’occasion d’essayer de placer plus facilement des récits de type novella. Appelé aussi chez nous ‘court roman’, ce sont les textes dont la longueur les placent quelque part entre la nouvelle et le roman. Si cette longueur est assez exploitée dans le monde anglophone, l’édition français y est beaucoup plus réfractaire, quoi que les romans d’Amélie Nothomb ont souvent des volumes de texte équivalent à une novella plutôt qu’un véritable roman (la plupart des prix anglophones placent la limite supérieure d’une novella à quarante mille mots). Bref, j’ai récemment lu la novella Ch3val de Troi3, d’Eric Nieudan.