Blood and Iron, de Harry Turtledove

Harry Turtledove est peut-être l’auteur d’uchronie le plus prolifique outre-Atlantique (et probablement l’un des plus prolifiques au monde). J’ai déjà parlé ici de son univers Timeline 191 et puisque jusqu’ici ça m’a bien plu, je poursuis ma lecture. Après le one shot How few remain et la trilogie Great War, je m’attaque donc à une nouvelle trilogie, American Empire, avec Blood and Iron.

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The Great War, d’Harry Turtledove

Harry Turtledove est considéré outre-Atlantique comme l’un des grands noms de l’uchronie. Son œuvre étant essentiellement inédite en français, je m’y suis intéressé dans la version originale en essayant le début d’une de ses nombreuses séries : How few remain. Ce roman dans un monde où le Sud a remporté la guerre de Sécession m’a suffisamment intéressé pour que je me lance dans l’étape suivant de cette série : la trilogie The Great War.

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La brèche, de Christophe Lambert

L’idée du voyage dans le temps n’est pas récente et les auteurs ont exploité l’idée en long, en large et en travers depuis plus d’un siècle. Christophe Lambert utilise plusieurs fois ce concept, notamment dans le premier des romans qu’il publia dans la défunte collection Rendez-Vous Ailleurs des éditions Fleuve Noir : La brèche. La couverture de Manchu suffisait à elle seule à me vendre l’ouvrage et en dépilant récemment des livres non lus, j’ai décidé de m’occuper enfin de celui-là.

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Millecrabe, de P.-J. Hérault

Cela fait un bon moment que je n’ai pas parlé d’uchronie, il est donc temps d’y revenir. Cette fois il s’agit d’un auteur français, P.-J. Hérault, publié chez un petit éditeur. L’histoire se passe sensiblement à la même époque que Le complot contre l’Amérique de Roth, mais dans un univers bien différent. Dans Millecrabe, Napoléon n’a pas poussé sa Grande Armée jusqu’à Moscou et a préféré passer l’hiver en Ukraine, avant d’entreprendre la suite de son unification européenne par la diplomatie. Nous sommes maintenant en 1945, l’Europe est une unique fédération de l’Espagne à la Sibérie et la Chine s’apprête à entrer en guerre contre elle.

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Le baron noir, d’Olivier Gechter

Le steampunk est un courant qui propose quelques idées séduisantes, pourtant, lorsque je fais le tour des livres que j’ai lu je constate que la liste des ouvrages appartenant à ce genre est très courte. Aussi, lorsque Lelf m’a vivement conseillé de lire Le Baron Noir d’Olivier Gecher, je me suis pour une fois plié à ses recommandations.

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Magie brute, de Larry Correia

La couverture est souvent le premier contact entre un lecteur potentiel et un livre. Celle de Magie brute est du genre qui tape dans l’oeil. Pas forcément très jolie, elle fait néanmoins preuve d’une certaine efficacité et son côté un peu bourrin a suffit pour établir le contact avec l’ouvrage. Je vais donc vous parler un peu du premier volume des Chroniques du Grimnoir de l’américain Larry Correia.

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How few remain, de Harry Turtledove

Le genre de l’uchronie peut s’aborder de différentes façons. Dans Le complot contre l’Amérique de Philip Roth on se trouvait dans le cas d’un univers développé pour les besoins du récit, mais cela restait un ouvrage dont le cœur était constitué par l’intrigue familiale, qui ne pouvait exister sans cet univers particulier. Avec How few remain, Harry Turtledove utilise le genre d’une autre façon. On a là un ouvrage où l’auteur pose un point de divergence et il en étudie ensuite les conséquences sur le plan historique.

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Le complot contre l’Amérique, de Philip Roth

Parmi les sous-genres de la science fiction, il en est un qui m’a toujours particulièrement attiré : l’uchronie. Pour ceux qui ne connaîtrait pas encore le terme, il s’agit simplement de récit dont le cadre historique a connu une variation par rapport au notre. Si l’issue d’une bataille était différente ? Si une invention majeure n’avait pas été découverte ? Si un artiste particulier était mort prématurément ? Et ainsi de suite.

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